samedi 16 janvier 2016

Ma MAC (Machine à Coudre)

Rien à voir avec le fait de rétribuer une femme contre sa protection pendant que je louerais mes charmes... (Les déçu-e-s peuvent s'en aller, les autres peuvent rester). Je profite de l'occasion d'avoir acheté une nouvelle machine à coudre - ma deuxième -, pour dire quelques mots à son sujet. C'est bien sûr l'outil indispensable à tout-e couturier-e. Quand on veut se lancer dans cette activité, on ne peut pas faire autrement que d'en avoir une (et de la connaître sur le bout de doigts). Pour être franc, je pense sincèrement que pour créer un vêtement, n'importe quelle machine à coudre fera l'affaire. Ce sont les compétences de la machine associées à celles du/de la couturier-e qui font, en grande partie, la réussite d'un vêtement. Dans cet article, je vais présenter les atouts et faiblesses de ma première et de ma deuxième machine, puis je partagerai quelques conseils - en plus de ceux que l'on peut trouver ailleurs sur le net - pour la choisir.

Ma première machine: Harper, MAC 5 :

Je l'avais achetée neuve, une cinquantaine d'euros, dans un centre commercial. Je l'avais même payée moins cher que ça, parce que je l'avais achetée avec un ami et voisin. A cette époque, j'avais déjà envie de coudre des choses, et on s'était dit que ça pouvait toujours être utile d'avoir une machine sous la main. Finalement elle est restée quelque chose comme 5 ans dans le placard... J'avais bien essayé de faire des housses de coussins et une sorte de housse dans laquelle ranger ma couette, mais c'était loin d'être satisfaisant... Ce n'est que l'année dernière que je l'ai ressortie. Sur sa boîte il est écrit: "idéal pour petits travaux, reprises, retouches, ourlets...". J'ai finalement fait bien plus avec. Du point de vue technique, elle possède 16 points, mais au bout du compte, je n'ai utilisé que le point droit, le point zig zag le plus resserré, et la boutonnière (en 4 étapes), donc 6 points en tout. Comme mon ami (qui a déménagé depuis) ne veut pas la récupérer, j'ai décidé de la garder pour certaines tâches, comme l'enfilage de la canette. Et pour éviter de changer de fil, je passe d'une machine à l'autre.

En parlant de l'autre machine... Janome, DC1050 :

J'avais envie, et même besoin, d'une nouvelle machine car les compétences de la première ne me permettaient pas de faire certains points. Le point "bourdon" par exemple, qui est un zig zag très serré. J'en avais aussi marre de ne pas réussir à coudre bien droit, parce qu'il m'était impossible de contrôler la vitesse de piqûre. J'avais très envie de réussir des angles bien pointus, et non arrondis. Enfin, je rêvais de belles boutonnières, très propres et à la bonne taille. Je me suis donc fixé sur la Janome DC1050 (après avoir regardé chez Pfaff et Singer), parce qu'elle avait toutes les options que je recherchais, et que son prix me convenait (en soldes à 399 euros, au lieu de 579). Je peux désormais choisir la longueur et la largeur des mes points, ce qui me permet de faire des points "bourdon". Elle peut coudre à 4 vitesses différentes, ce qui est parfait pour contrôler la ligne des piqures, notamment pour les nervures. J'ai la possibilité de garder l'aiguille plantée dans le tissu ou surélevée, lorsque je m'arrête. Enfin, les boutonnières se font toutes seules, en quelques secondes, comme par magie, et le résultat est très professionnel! Il me reste plein d'autres choses à voir. En tout cas, je suis ravi de mon acquisition. Les griffes accrochent tellement bien le tissu, qu'il avance comme si la machine travaillait toute seule. Le coupe-fil intégré est parfaitement acéré. Il y a des pieds spéciaux et une trentaine de points "broderie" en prime...

Pour conclure, je partage l'avis des bloggeur-euse-s qui conseillent de ne pas dépenser beaucoup d'argent dans sa première machine à coudre. Il est vrai que l'on peut très vite se lasser de cette activité. Les difficultés, erreurs et déceptions sont nombreuses; surtout au début. Mais rassurons-nous, les réussites et les satisfactions ne sont jamais très loin! J'ai attendu un an pour en acquérir une seconde plus performante. Je ne sais pas si "attendre d'avoir un an d'expérience avant de changer de machine" est un bon conseil. En réalité, je l'aurais fait plus tôt si j'en avais eu les moyens, car j'avais atteint certaines limites de ma première machine assez rapidement. Je crois donc que ce qui justifie le plus l'achat d'une nouvelle machine est le besoin de points techniques que la première machine ne sait pas faire. Pour une première machine, n'importe laquelle fera l'affaire. Alors de manière générale, avant de se décider il est sage de:
  • Faire une liste de ses (nouveaux) besoins techniques,
  • Rapprocher ses besoins des caractéristiques des machines en vente,
  • Se fixer un budget raisonnable (cibler les promos, soldes, modèles d'exposition),
  • S'informer sur la garantie (l'idéal, pour moi et mes proches, c'est 5 ans),
  • S'informer sur les lieux où réclamer un service après-vente ou une aide technique,
  • Vérifier que le mode d'emploi est écrit dans une langue compréhensible.

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