Pour
la technique du moulage, les couturier-e-s utilisent souvent de "la
mousseline". C'est un tissu à ne pas confondre avec l'étoffe du même nom
qui a elle, une texture fluide et vaporeuse, qui est plus difficile à
manipuler, coûte la peau des fesses et produit un bien plus beau
résultat... D'ailleurs, c'est peut-être pour éviter cette confusion que
la mousseline utilisée pour l'élaboration d'un patron est souvent
appelée "toile" ("toile à patron") ? Fabriquée en coton, on peut aussi
l'utiliser pour des essais de patrons achetés dans le commerce ou faits
maison. En gros, c'est une sorte de "toile à brouillon".
Dans
le commerce, on en trouve toute une gamme de prix de 3,50 à 9,50 euros
le mètre quelque soit la largeur. Certes ça reste assez peu élevé mais
on peut être amené-e à beaucoup en consommer... Et même à ce prix, elle
finit par coûter autant voire plus cher que le tissu qu'on a choisi pour
le vêtement final (vive les petits budgets et les supers coupons en
soldes!). Pour ma part, depuis que j'ai commencé la couture j'ai fait et
je continue de faire beaucoup d'erreurs. J'en ai donc découpé et jeté
du tissu! (Mon sac à chutes c'est un peu le Père Lachaise...). Pour
éviter de gréver mon budget, je fais comme les pros: je ne coupe jamais
le tissu du vêtement final avant d'être pleinement satisfait de la coupe
du patron. Mais contrairement à eux, je n'utilise pas de mousseline (à
vrai dire je la trouve assez chère pour ce que c'est: une simple toile
de coton écru). J'essaye donc de lui trouver des substituts économiques.
Pour le moment, j'ai essayé (et envisage d'essayer) :
- de vieux tissus achetés avec beaucoup d'ambition, sans jamais les utiliser,
- des rideaux, nappes et draps usés ou récupérés au fond d'armoires poussiéreuses,
- des tissus neufs bradés (à moins de 3 euros le mètre), tout en faisant bien attention à leur composition et malléabilité; s'ils sont peu chers (hors soldes) c'est généralement qu'ils sont de très basse qualité: ils s'effilochent, se déforment, se déchirent, etc. A éviter donc.
Quelle que soit la solution choisie, il vaut mieux opter pour un tissu qui se rapproche le plus possible (dans son épaisseur surtout, et dans l'idéal son étoffe aussi) de celui que l'on va utiliser pour produire le vêtement final. Une taie d'oreiller pourrait devenir un brouillon de chemise, et un rideau, un pantalon !
Et vous, qu'utilisez-vous pour vos essais ? Connaissez-vous d'autres alternatives économiques voire écologiques (de recyclage) à la mousseline ?
Taie d'oreiller et rideau: une chemise et un pantalon ? |
Pour le moment, j'ai essayé (et envisage d'essayer) :
- de vieux tissus achetés avec beaucoup d'ambition, sans jamais les utiliser,
- des rideaux, nappes et draps usés ou récupérés au fond d'armoires poussiéreuses,
- des tissus neufs bradés (à moins de 3 euros le mètre), tout en faisant bien attention à leur composition et malléabilité; s'ils sont peu chers (hors soldes) c'est généralement qu'ils sont de très basse qualité: ils s'effilochent, se déforment, se déchirent, etc. A éviter donc.
Quelle que soit la solution choisie, il vaut mieux opter pour un tissu qui se rapproche le plus possible (dans son épaisseur surtout, et dans l'idéal son étoffe aussi) de celui que l'on va utiliser pour produire le vêtement final. Une taie d'oreiller pourrait devenir un brouillon de chemise, et un rideau, un pantalon !
Et vous, qu'utilisez-vous pour vos essais ? Connaissez-vous d'autres alternatives économiques voire écologiques (de recyclage) à la mousseline ?
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